Dans le cadre de Rien à voir, un festival de création sonore / programmation détaillée par ici
Rien à voir c’est:
Un trognon de pomme qui porte des fruits, un amoureux de Johnny, un Gryllus campestris, une majorette et ses milliers de paillettes cousues main, un volcan nommé « Lui » par ceux qui vivent sur ses pentes, un ver de cire mangeur de plastique, des mouches nuptiales…
Cette nouvelle édition explore différentes voix et laisse une large place aux non-humains, à l’imprévisibilité, à la puissance de l’infiniment petit, aux énergies contraires, à leur musicalité, et à la faune indomptée. Nous avons donc étendu le champ des écoutes et investi, en plus des lieux d’habitation, des espaces moins domestiqués.
Là, en sous-bois, « Les lectures électriques » déploieront leur corpus littéraire tissé de bruissements et d’extraits de textes dans une performance radiophonique, non loin, des canoës traceront au fil de l’eau une promenade sonore, Matthias Puech sèmera le doute dans un jardin où sons synthétiques et naturels jouent à se confondre. Riccardo Giacconi, lui, nous entraînera dans une drôle de quête qui interroge un territoire désindustrialisé. Nous irons aussi de la Bretagne à la Tunisie, où Marie Guérin puise dans la mémoire d’archives pour explorer les chemins de la transmission orale à travers un canevas de paroles, de textures et de musique électroacoustique.
Autant de routes où se mêlent expériences et récits, bribes de réel et fiction, à la rencontre du vaste monde et des êtres qui le peuplent. Du grave, du léger, et un soupçon de burlesque dans un frigidaire.
Et pour prolonger ces pérégrinations sonores, Jali Flora installera son grand Souk Tropical pour délecter les corps et les oreilles de ses musiques vitaminées !
pour réserver : cliquez ici