FORÊT 2 – Maison de l’image Documentaire, Sète (25 janvier 2020)

CORPUS FORÊT  2

Le samedi 25 janvier de 15h à 18h à la MID dans le cadre de l’exposition Le Chant du Cygne d’Andrea Olga Mantovani (du 17 janvier au 11 avril)

Gratuit – Sur inscription – durée d’une écoute de lecture en directe sous casque 25 mn  // Session toutes les demies-heures environ

Vue de la fenêtre dans les vestiges du train du Tsar Nicolas II.
View of the window in the remains of Tsar Nicholas II’s train.
Bialowieza, Poland.
Octobre 2017

Crée à l’occasion de l’exposition « Le Chant du Cygne » d’Andrea Olga Mantovani à la FishEye Gallery de Paris, Corpus Forêt 1 proposait un dialogue avec les images et le paysage littéraire de la photographe :

« Une plongée dans ce que nos récits auraient à dire de la forêt de Bialowieza, à la fois symptôme et exception, résistance et fatalité mais aussi représentation d’un imaginaire en pleine mutation. Nos forêts nous parlent et la littérature le sait depuis longtemps. Cette dernière forêt primaire d’Europe vient aujourd’hui crier son paradoxe au coeur d’une situation environnementale complexe.

En mettant en regard mythologies slaves, pamphlet écologique ou encore poème d’insurrection, les lectures électriques tentent de tisser un maillage précis dans lequel les différentes voix qui composent aujourd’hui une possible résistance peuvent se mettre à parler de concert. 

Des mots de Richard Powers sur la désobéissance et l’écologie, en passant par les récits anthropologiques de Philippe Descola, ceux de Marielle Macé sur nos occupations poétiques, les recueils d’Emilie Hache sur l’éco-féminisme, les auteurs brésiliens, Campos et consorts criant le feu aux portes de leurs réserves ou encore ceux de Chloé Delaume au sujet de nos républiques malades, les témoignages de Anna Lowenhaupt Tsing sur le champignon de la fin du monde, ceux de Thomas Vinau invoquant la sauvagerie d’une forêt en dépeignant l’humanité de celles et ceux qui y vivent.

Il s’agira d’écouter ce que les histoires de forêt ont aujourd’hui à nous raconter et ce plus que jamais. « 

Arles 2017 / image: Céline Pévrier

CORPUS FORÊT 2 est l’occasion de faire entendre au présent comment les mots de ce corpus de textes résonnent avec notre actualité.

« être pierre, être fleuve, être forêt, être rive, être bête, être machine, êtres fantôme… autant de modes d’être désormais rassemblés sur une même scène ontologique et politique – puisque c’est avec chacune de ces formes de vies que nous avons à nous lier et qu’à chacune de ces choses (à son silence, à ses réclamations) il s’agit de prêter l’oreille. » Nos cabanes de Marielle Macé – Éditions Verdier.